17 femmes prix Nobel de sciences / Anne-Marie Merle-Béral

Livre

Anne-Marie Merle-Béral

Edité par Odile Jacob. Paris , 2016

A ce jour, seules 17 femmes ont vu leurs travaux scientifiques couronnés par le prix Nobel. Marie Curie fut la première, en 1903 et 1911, suivie de sa fille Irène Joliot-Curie en 1935, mais les autres restent dans l'ombre. On connaît les biologistes Françoise Barré-Sinoussi, primée en 2008, Barbara McClintock (1983) et Rita Levi-Montalcini (1986), mais qui a entendu parler de Linda Buck, d'Ada Yonath, d'Elizabeth Blackburn ou de You you Tu ? Ce livre vient éclairer les trajectoires, souvent surprenantes, de ces femmes qui sont parvenues à l'excellence dans un milieu qui fut et reste en grande partie masculin. D'où tiennent-elles leur curiosité ? Comment ont-elles concilié recherche et vie de famille ? Comment ont-elles été accueillies par le milieu scientifique ? Cette très vivante série de biographies dresse un tableau de la diversité des origines sociales et des caractères, avec cependant comme points communs une farouche indépendance d'esprit et une persévérance à toute épreuve. Le tableau scientifique n'est pas moins varié, du noyau atomique aux ribosomes et aux gènes sauteurs, même si l'on ne trouve que trois "Nobelles" dans le domaine de la physique. L'occasion de réfléchir à l'importance culturelle et sociale du genre dans la recherche scientifique. La vieille maxime "Les esprits n'ont pas de sexe" ne cesse décidément de se vérifier.

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  • Le Nobel côté féminin 5/5

    A ce jour, seules 17 femmes ont vu leurs travaux scientifiques couronnés par le prix Nobel. Marie Curie fut la première, en 1903 et 1911, suivie de sa fille Irène Joliot-Curie en 1935, mais les autres restent dans l’ombre. Ce livre vient éclairer les trajectoires, souvent surprenantes, de ces femmes qui sont parvenues à l’excellence dans un milieu qui fut et reste en grande partie masculin. L’occasion de réfléchir à l’importance culturelle et sociale du genre dans la recherche scientifique. La vieille maxime « Les esprits n’ont pas de sexe » ne cesse décidément de se vérifier.

    Avis des bibliothécaires - Le 12 juillet 2018 à 12:33