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Clair-obscur / Sandrine Piau, S
Musique audio
Edité par Alpha Classics , 2020
Ce programme enregistré avec l'orchestre Victor Hugo dirigé par Jean-François Verdier, chef et clarinettiste super-soliste de l'Opéra de Paris, chemine entre la froide forêt rhénane du Waldgesprâch, ballade de Zemlinsky composée en 1895 pour soprano et petit ensemble, la nuit du premier des sieben frûhe Lieder de Berg, le soleil de Morgen de Richard Strauss, suivi des Quatre Derniers lieder, composés en 1948.
- Type de document
- Disque compact
- Langues
- allemand
- Description physique
- 1 disque(s) compact(s); 12 cm. 1 livret
- Date de publication
- 2020
- Auteurs
- Piau, Sandrine (1965-) - artiste lyrique : soprano. Interprète
- Strauss, Richard (1864-1949). Compositeur
Berg, Alban (1885-1935) - compositeur autrichien. Compositeur
Zemlinsky, Alexander Von (1871-1942) - compositeur autrichien. Interprète
- Cote
- 3.99 PIA
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Classique et contemporain
- Genre musical
- Musique moderne, post-romantique
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Musique audio - 2020 - Clair-obscur / Sandrine Piau, S
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Biographie

Sandrine Piau, après avoir rencontré William Christie au CNSM de Paris, où elle faisait ses études de harpe, est entrée dans le monde de la musique baroque et a collaboré avec les chefs les plus renommés dans ce répertoire : William Christie, Christophe Rousset, Hervé Niquet, Fabio Biondi, Gérard Lesne et bien d'autres. « Au départ, rien ne m’y prédestinait, d’autant plus que j’étais harpiste "moderne", je ne baignais pas du tout dans le baroque. William Christie, Christophe Rousset et tant d’autres ont clairement orienté ma vie musicale. De plus, ce milieu baroque était très perméable. Rencontrer un chef vous faisait entrer dans une sorte de famille et vous les rencontriez tous! », dit-elle en interview[1]. Mais la soprano a toujours refusé de se cantonner au baroque. Elle aborde notamment des rôles du répertoire classique : Weber et surtout Mozart où elle excelle, compositeur dont elle nourrit l'interprétation des œuvres de son expérience de baroqueuse : « il y a tous ces opéras seria qui sont moins souvent joués que la trilogie ou la Flûte enchantée. Des ouvrages comme Mitridate sont encore sur le modèle de l’opera seria haendélien avec des da capo, et les références au baroque ne peuvent qu’aider à la compréhension des ornements, écrits par Mozart », ajoute-t-elle[2]. Ce seront alors Servillia (La Clemenza di Tito), Pamina (Die Zauberflöte), Constance (Die Entführung aus dem Serail). Également amoureuse d'un répertoire vingtiémiste, elle ne fait que de rares incursions dans l'opéra du XIXe, citons toutefois ses interprétations des rôles de Nanetta (Falstaff de Verdi), Wanda (La Grande-Duchesse de Gérolstein d'Offenbach) et Sophie (Werther de Massenet). On la voit toutefois beaucoup plus aujourd'hui dans un répertoire plus récent : « j’enchaîne avec le Songe d'une nuit d'été de Britten puis Pelléas et Mélisande. J’ai également un Rosenkavalier en projet, donc des choses finalement très éclectiques. Hormis ce gros trou du XIXe siècle, tout m’interpelle ! [...] Prochainement, je vais chanter les Illuminations de Britten à Londres »[3]. Sandrine Piau se consacre également au lied et à la mélodie. Elle a enregistré des mélodies de Debussy avec Jos van Immerseel chez Naïve, et plus récemment l'album Évocation, fait de lieder et de mélodies de Debussy, Ernest Chausson, Richard Strauss, Zemlinsky, Charles Koechlin et Arnold Schoenberg, en compagnie de la pianiste Susan Manoff. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.