Entuziazm (Simfoniya Donbassa) / Dziga Vertov, réal.

Vidéo

Dziga Vertov, réal. ; Nikolai Timofeev, music

Produit par Filmmuseum , 2009

Un hommage à l'épopée de la révolution soviétique et aux mineurs du Donbass. Le premier film parlant de Dziga Vertov, à la fois film documentaire de propagande et film expérimental, considéré comme étant l'autre chef-d'oeuvre du cinéaste de "L'homme à la caméra". Dans cette oeuvre, Vertov fait un usage recherché et original des sons industriels. Charlie Chaplin lui-même, après avoir vu le film,écrit à Vertov pour le féliciter et lui dire qu'il n'avait pas imaginé qu'on puisse obtenir un résultat aussi beau par usage de bruits d'usines... Deux versions sont proposées, restaurée et non restaurée.

Le film en deux versions : originale (1930, 65') et restaurée en 1972 (65'), entretien avec Peter Kubelka sur la restauration du film (65'), Vertov en personne (1920-1930, 1'), Vertov exhibition (1974, 12')..

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Type de document
DVD
Langues
anglais ; russe
Sous-titres
allemand ; anglais
Description physique
2 DVD (3 h 28 mn) : coul. (PAL); 12 cm. livret
Date de publication
2009
Collection
Classiques Visions
Série
Classiques Visions
Auteurs
Vertov, Dziga (1896-1954). Réalisateur
Timofeev, Nikolaï. Compositeur
Cote
NF VER
Fonds
Adulte
Classification
Non Fiction Adulte
Genre cinématographique
essai cinématographique
Thématique...
Caméras essais Cameras cinemas differents
Cinéma international
Cinéma russe
Note
  • Copyright Edition : Filmmuseum, cop. 2009
Vérification des exemplaires disponibles ...

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Biographie

Dziga Vertov (en Дзи́га Ве́ртов), de son vrai nom Denis Arkadievitch Kaufman (Białystok, 2 janvier 1896 – Moscou, 12 février 1954), est un cinéaste soviétique d'avant-garde, d'abord rédacteur et monteur de films d'actualité, puis réalisateur de films documentaires et théoricien. Son manifeste « Kinoks-Révolution » (Ciné-œil), publié dans la revue LEF en juin 1923, affirme sa volonté de fonder un cinéma totalement affranchi de la littérature et du théâtre, écartant le recours à un scénario, montrant grâce à la caméra, « œil mécanique », « la vie en elle-même », et formant des « hommes nouveaux » réconciliés avec la machine. Sa « théorie des intervalles » permet d'établir des relations temporelles et spatiales entre les images. Son film le plus connu, L'Homme à la caméra (1929), se veut l'illustration de ces thèses. Si Vertov s'inscrit pleinement dans le mouvement de l'avant-garde cinématographique de l'URSS des années 1920, notamment par la grande influence qu'exercent sur lui le futurisme et le constructivisme, et par les multiples expérimentations dont il est l'auteur, il n'en reste pas moins qu'il apparaît relativement isolé, surtout à cause de son attachement, jugé excessif, au documentaire. Il s'oppose en large part à des cinéastes comme Sergueï Eisenstein, Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg, qu'il accuse de faire du cinéma-spectacle, en raison de leur emploi de la fiction. Son cinéma est taxé de formalisme par le régime stalinien à la fin des années 1920, et Vertov doit en conséquence progressivement s'éclipser, tout comme de nombreux cinéastes d'avant-garde déviant de la nouvelle doctrine officielle, le réalisme socialiste. Ses films et ses théories ont cependant durablement marqué l'histoire du cinéma documentaire, notamment à travers des réalisateurs comme Jean Rouch (cinéma-vérité) ou Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin (groupe Dziga Vertov).