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Six feet under. Saison 1 / Alan Ball, Miguel Arteta, John Patterson... [et al.], réal.
Vidéo
Produit par Warner Home Vidéo , 2003
Los Angeles. A la veille de Thanksgiving, Nathaniel Fisher, propriétaire des pompes funèbres Fisher & Sons, percute un bus au volant de son corbillard flambant neuf. Il meurt sur le coup. La famille, habituée à s'occuper de la mort des autres, va devoir faire face à cette tragédie.
Biographies.. Coulisses du tournage.. Scène coupée du 1er épisode avec commentaire.. Remix du générique par Kid Loco..
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Avis des lecteurs
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Une série d'expression personnelle faite par une équipe talentueuse et qui touche, vraiment
Six feet under n'est pas seulement une série "pas comme les autres", c'est aussi, et peut-être surtout, la série qui aura durablement marqué le petit monde télévisuel. Celle dont on peut dire : il y a un avant et un après Six feet under. Son générique (pour commencer… par le commencement…) a été tellement copié (images et musique) que l'on se demande si ce ne sont pas les mêmes personnes qui fabriquent les génériques pour l'ensemble des séries actuelles. Un peu comme ce comédien qui faisait, à une certaine époque, la voix sur presque toutes les bandes annonces des films hollywoodiens. Pourtant, les éléments narratifs de la série avaient été souvent employés avant. Mais pas certains des thèmes que le cinéma d'Hollywood, dans son souci de format, n'aborde jamais, ou alors pour en faire des parodies : homosexualité, couple mixte, inceste… et bien sûr la mort. Car si "Six feet under" reprend le thème préféré des concepteurs de "shows" américains : la famille. Celle-là a la particularité d'exercer une activité peu exploitée par les scénaristes auparavant : ils sont gérants d'une entreprise de pompes funèbres ! Pourtant il ne faut pas s'y tromper : ce n'est pas une série comique, même si l'humour est une de ses qualités. Les thèmes abordées le sont dans toute leur complexité en évitant le plus possible le "politiquement correct"... Après tant de séries, de films, formatés pour le public adolescent (ou "adulescent"), l'arrivée d'une série "pour adultes" était une vraie nouveauté. Une série qui ne cherche pas à séduire le téléspectateur en lui donnant "ce que l'on pense être ce qu'il veut", bref d'une série d'expression personnelle faite par une équipe talentueuse et qui touche, vraiment.
Avis des bibliothécaires - Le 27 décembre 2014 à 13:47