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Fragments d'une Palestine perdue : 2ème partie de la trilogie / Norma Marcos, réal.
Extrait de vidéo
Le film est un voyage subjectif, tiré de souvenirs fragmentés de mon pays de naissance la Palestine comme je l’ai rappelé tout au long de mes années d’exil. L’art s’exprime la plupart du temps à partir des racines de l’artiste. L’exil peut aider un artiste à voir plus clairement dans sa mémoire ce qui était trop proche, pour plus de clarté dans l’expérience réelle. L’exil, et un nouvel environnement, permettent une interprétation inattendue des images de l’enfance et de la patrie. Artistes palestiniens en exil, qui avaient vécu loin de leur berceau pendant de nombreuses années, reviennent encore et encore sur le thème de la Palestine, ainsi que des écrivains de l’Ouest ou des artistes tels James Joyce ou Picasso, qui ont écrit et peint sur le thème de leur pays d’origine. Mon film est avant tout une rencontre avec mon peuple : des intellectuels, des paysans et des ouvriers, y compris ma nièce Yara, que j’ai filmée depuis l’âge de 7 ans.
Appartient à : «Norma Marcos ; Norma Marcos, réal.»