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Avis des lecteurs

• Une lecture paisible au sein communauté sympathique québécoise 5/5

  Notre-dame-des-eaux, quelque part au Québec dans les années 1920. Marie vient de perdre l’homme qu’elle aime. Outre son deuil à porter, elle se retrouve avec la charge du « magasin général » qu’elle tenait avec lui. Serviable, elle continue d’honorer les commandes, n’hésitant pas à prendre son camion pour les chercher à la grande ville. La vie reprend son cours au milieu de ses amis, des bigotes du village et du nouveau curé fraîchement arrivé. L’arrivée de Serge, venant tout droit de Paris perturbe tout. Car Marie, à son approche a étrangement les yeux qui brillent … A travers le parcours de Marie, jeune femme forte et attachante au parcours peu conventionnel, c’est toute l’histoire d’un village qui se déroule sous nos yeux. Le langage est vivant, fleuri. Dans Magasin général, on ne plaisante pas, on « niaise ». Et on s’exclame « Ostie » et « Tabernacle » quand le besoin se fait sentir. On s’attache très vite aux personnages. Le curé qui s’interroge sur sa vocation, le maire un peu bourru, le simplet du village adopté par Serge et les trois redoutables bigotes, ainsi que tous les autres sont autant de portraits brossés avec un réalisme qui les rend importants. La vie s’écoule paisible au fil des saisons. On tombe amoureux, on hésite, on regrette, on s’amuse, on pleure un peu aussi. Et le lecteur accompagne cette communauté sympathique au fil des albums.

  Avis des bibliothécaires - Le 18 décembre 2014 à 16:33