Les morts ont tous la même peau / Boris Vian, Vernon Sullivan

Livre

Boris Vian, Vernon Sullivan

Edité par C. Bourgois. Paris , 2003

Après J'irai cracher sur vos tombes, le second " Vernon Sullivan " paru en 1948, condamné en 1950 et conduit au bûcher dans la même charrette. Un Sullivan bourré jusqu'à la gueule : le roman d'abord - que la morale réprouve quand elle se confond avec la sottise ; une nouvelle parmi les plus stupéfiantes qu'ait écrites Boris Vian ; une postface qui règle leur compte aux " noeuds volants " de la critique. Le sexe, le sang, la mort, comme dans tout grand livre qui se respecte. Et de l'esprit, parce que c'est un grand livre de Boris Vian.

Type de document
Livre
Langues
français
Traduit de
français
Description physique
213 p.; 20 cm
ISBN
2-267-01687-7
Date de publication
2003
Auteurs
Vian, Boris (1920-1959). Auteur
Cote
R VIA
Fonds
Adulte
Classification
Romans
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Biographie

Boris Vian, né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray (Seine-et-Oise) et mort le 23 juin 1959 à {{arrondissement|7|Paris}}, est un écrivain, poète, parolier, ingénieur, chanteur, critique musical, musicien de jazz (trompettiste) et directeur artistique français. Ingénieur formé à l'École centrale, Vian s'est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais américain), de conférencier, d'acteur et de peintre. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié plusieurs romans dans le style américain, parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui fit scandale et lui valut un procès retentissant. Si les écrits de Vernon Sullivan ont attiré à Boris Vian des ennuis avec la justice et le fisc, ils l'ont enrichi à tel point qu'il disait que Vernon Sullivan faisait vivre Boris Vian. Il a utilisé d'autres pseudonymes, parfois sous la forme d'une anagramme, comme Bison Ravi ou Brisavion, pour signer une multitude d'écrits. Boris Vian a pratiqué plusieurs genres littéraires : poésie, documents, chroniques, nouvelles, pièces de théâtre et scénarios pour le cinéma. Son œuvre est une mine dans laquelle on continue de découvrir au XXI de nouveaux manuscrits. Sa bibliographie reste difficile à dater, lui-même ne datant pas toujours ses manuscrits. Ainsi, Noël Arnaud dans les Vies parallèles de Boris Vian, et Claude J. Rameil qui ont fait des recherches poussées, ne donnent pas les mêmes dates que les proches de l'auteur sur l'année de publication d' œuvres comme les Cent sonnets. Il est également l'auteur de peintures, de dessins et de croquis, exposés en annexe de La Nouvelle Revue française en 1946. Une exposition à la Bibliothèque nationale de France lui a été consacrée en 2011-2012. Pendant quinze ans, il a promu le jazz, qu'il a pratiqué dès 1937 au Hot Club de France. Ses chroniques, parues dans Combat, Jazz-hot, Arts, ont été rassemblées en 1982 : Écrits sur le jazz. Il a créé les quarante-huit émissions radiophoniques Jazz in Paris, dont les textes, en anglais et en français, étaient destinés à une radio new-yorkaise , et dont les manuscrits ont été rassemblés en édition bilingue en 1996. Son œuvre littéraire, peu appréciée de son vivant, est saluée à partir de 1960-1970. L'Écume des jours avec ses jeux de langage et ses personnages à clef, est devenu un classique, étudié dans les collèges et lycées. Si, au cours de sa brève existence, il a multiplié les activités les plus diverses, son nom s'inscrit aujourd'hui parmi les plus significatifs de la littérature française. Réputé pessimiste, Boris Vian adorait l'absurde, la fête et le jeu. Il est l'inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots, devenus courants. Il a élaboré des projets d'inventions originales lorsqu'il étudiait à l'École centrale Paris. Sa machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktail, instrument à faire des boissons tout en se laissant porter par la musique. Il meurt en 1959 (à 39 ans) à la suite d'un accident cardiaque survenu lors de la projection de l'adaptation cinématographique de son livre J'irai cracher sur vos tombes. Adepte d'Alfred Jarry et d'une certaine forme de surréalisme, son adhésion au Collège de 'Pataphysique fit de lui un Satrape auquel le collège rend hommage en annonçant la mort apparente du « Transcendant Satrape ».