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Nous, princesses de Clèves / Régis Sauder, réal.
Vidéo
Produit par Shellac , 2012
A Marseille, des élèves du lycée Diderot s'emparent de "La Princesse de Clèves" pour parler d'eux... A 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue... C'est l'âge des premiers choix et des premiers renoncements... Un film fascinant et lumineux sur la jeunesse d'aujourd'hui et son rapport au monde, à travers le prisme d'un chef-d'oeuvre de la littérature classique...
Livret (20 pages) : entretien avec le réalisateur Antoine de Baecque, "La Littérature, miroir qui libère" de Hélène-Merlin Kajman, "La Construction d'un espace commun" de Raphaël Nieuwjaer ; dans la partition CD-Rom : "De l'oeuvre littéraire au film documentaire (16 pages à dominante thématique, filmique et pédagogique : "La princesse de Clèves, c'est toi ?", l'évolution du personnage du roman, l'amour "sujet tabou", vision de la passion chez les moralistes, la cour, la mère/les parents, nos ancêtres, enseigner les classiques, document pédagogique élaboré par Anne Tesson, la fabrication d'un documentaire (ce dossier met en lumière la fabrication d'un documentaire et remet le film dans le contexte actuel de la France de 2011, en prise avec le réel - Document d'accompagnement élaboré par la Ligue de l'enseignement) ; bonus DVD : 4 entretiens/portraits avec les lycéens ayant participé au film..
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Un documentaire beau et pudique sur l’adolescence et l’intemporalité des sentiments
De l’influence de la « Princesse de Clève » sur la vie sociale et amoureuse des adolescents du 21ème siècle ou comment les élèves d’une terminale d’un lycée dit « difficile » de Marseille se reconnaissent dans les émois des héros de Madame de Lafayette. En plus d’être un documentaire beau et pudique sur l’adolescence et l’intemporalité des sentiments ce film est aussi un appel à ne pas baisser les bras face à un nivellement par le bas de l’éducation dans certains quartier. Oui, il est possible d’être un élève de ZEP et d’étudier un texte exigeant du 16ème siècle, de le comprendre et de s’y reconnaître, comme il est aussi possible de mettre les pieds au Louvre pour la première fois et d’en être émerveillé. Bien encadrés par une professeure motivée, ces élèves, du moins certains d’entre eux, sont d’un dynamisme et d’une curiosité salutaire.
Sandrine, Médiathèque du Rize - Le 27 décembre 2014 à 13:52