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Le neveu du Négus / Andrea Camilleri
Livre
Edité par Fayard. Paris , 2013
Sicile, 1929. La petite ville de Vigàta attend dans l'effervescence un hôte d'exception : le jeune prince éthiopien Grhané Solassié, neveu du Négus Haïlé Sélassié, qui a souhaité s'inscrire à l'école d'ingénieurs des Mines locale. Mussolini en personne exige qu'on passe au prince tous ses (nombreux) caprices, dans le but de le gagner à sa politique coloniale. Mais le fougueux jeune homme, grand amateur de femmes et joueur invétéré aux besoins d'argent inépuisables, va mettre les patiences à rude épreuve. Des fonctionnaires ministériels aux dirigeants fascistes, en passant par les ecclésiastiques de haut rang et les aristocrates locaux, la note sera salée pour les détenteurs du pouvoir, et la morale pas toujours sauve. Avec une jubilation féroce, Camilleri démonte et ridiculise la machine à abrutir de la dictature. Histoire qu'elle ne reprenne pas du service...
- Type de document
- Livre
- Langues
- français
- Traduit de
- italien
- Description physique
- 247 p.; 22 cm
- ISBN
- 978-2-213-66590-0
- Date de publication
- 2013
- Cote
- R CAM
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Romans
- Note
- Note.
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Livre - 2018 - Légumes / Sans texte, illustrations de Bernadette Gervais
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Biographie

Biographie

Luis Mariano est le fils d'un mécanicien. Il fait d'abord partie de l'Orfeon Donostiarra de Saint-Sébastien, choeur mixte où il est ténor solo. De 1937 à 1939 il est deuxième ténor dans le groupe vocal Eresoinka avec lequel il chantera jusqu'à Paris (Pleyel, Chaillot, Opéra), Bruxelles, Amsterdam et Londres. À l'achèvement de la guerre civile espagnole, Luis Mariano et sa famille se réfugient à Bordeaux où son père s'établit garagiste. Attiré par le dessin, Luis entre à l'École des beaux-arts de Bordeaux. Reçu au concours d'entrée du conservatoire de Bordeaux, il est remarqué par Jeannine Micheau, qui s'aperçoit qu'on lui fait travailler des rôles trop lourds pour lui. Septembre 1942, Luis Mariano quitte le Conservatoire de Bordeaux, se rend à Paris et reçoit des leçons du grand maestro Miguel Fontecha. Cet éminent professeur va lui enseigner le "bel canto", technique de chant dans la plus pure tradition lyrique italienne se caractérisant par la beauté du son et la recherche de la virtuosité. Luis Mariano remonte sur la scène du Palais de Chaillot en décembre 1943, cette fois dans le rôle d'Ernesto de Don Pascual (au côté de Vina Bovy et Gilbert Maurin). En attendant le résultat d'une audition à l'opéra comique, il chante dans des spectacles de variété à la radio. Il commence à être connu. Il fait la connaissance de Francis Lopez et Raymond Vincy. Il crée leur première opérette La belle de Cadix, qui devait décider de sa carrière (24 décembre 1945 au théâtre du Casino Montparnasse). Prévue pour quelques dizaines de représentations, la belle de Cadix devait tenir l'affiche pendant deux ans. La popularité de Luis Mariano grandit rapidement. Pendant une dizaine d'années, il domine le monde de la chanson et de l'opérette. On l'entend notamment dans Fandango (1949). Le point culminant de sa carrière peut se situer en 1951-1952, années du Chanteur de Mexico et du film Violettes Impériales. Au théâtre, il triomphe dans Andalousie (1947), Le Chanteur de Mexico (1951) et Chevalier du Ciel (1955). Pour le cinéma, de 1945 à 1958, Mariano tourne une vingtaine de films. Son talent dans le chant lui permet de se produire aux quatre coins du monde : USA, au Canada et en Amérique du Sud. En 1957 et 1959, il accompagne la caravane du cirque Pinder sur les routes de France, puis il se produit à l'Olympia. Les années 1958-1960 marquent un certain tournant dans la carrière de Mariano. Les yéyés envahissent les ondes et les écrans de télévision. Mariano a toujours autant de succès sur les théâtres d'opérettes : le Secret de Marco Polo (1959), " Visa pour l'amour" (véritable jouvence pour l'artiste ) et surtout le Prince de Madrid (1967), sont de véritables succès. Mais au bout d'un certain temps, il ne tourne plus et ses incursions dans le chant se font rares. Photo de sa tombe à ArcanguesSignalons toutefois une tournée triomphale en Roumanie (1966), et l'enregistrement d'un disque de chansons espagnoles et d'un disque de chansons napolitaines. En province, il faisait des reprises très remarquées du Chanteur de Mexico et de La belle de Cadix (pour le vingtième anniversaire de cette création). En décembre 1969, il assure la création de la Caravelle d'Or au théâtre du Châtelet, mais ayant contracté une maladie, probablement une hépatite mal discernée, mal jugulée, il abandonne son rôle au bout de quelques mois. Il meurt des suites de cette même maladie, le 14 juillet 1970, à Paris. Il n'eut ni épouse, ni enfant, ni fiancée connue, le public semblant ne s'être jamais posé la question de la vie privée de son idole. Luis Mariano aurait selon certaines sources connu des aventures masculines, dont Francis Lopez lui-même, ce dernier lui écrivant des rôles à la hauteur de sa grande voix. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.