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Noëmi Waysfeld chante Barbara / Noëmi Waysfeld
Musique audio
Edité par Sony Bmg Music Entertainment (distrib.) , 2024
"Chanter Barbara, ça touche à l'expérience du sublime, sans jamais aucune grandiloquence. Ce projet ne quitte plus mon esprit, je l'attends comme un rendez-vous, comme la promesse d'une belle histoire d'amour". "Chanter Barbara, ça touche à l'expérience du sublime, sans jamais aucune grandiloquence. Ce projet ne quitte plus mon esprit, je l'attends comme un rendez-vous, comme la promesse d'une belle histoire d'amour". Chanter Barbara, ce n'est jamais chanter Barbara seulement. Le vertige interdit qu'il s'agisse d'autre chose que d'un autoportrait. Noëmi Waysfeld s'aventure dans une autre parentèle en enregistrant enfin une oeuvre avec laquelle elle vit depuis toujours. Il s'agit de la houle débordant d'un coeur d'élite, de la course effrénée du verbe traquant la vérité du sentiment, du vertige d'aimer, de soudain s'assécher et d'aimer encore... Tout cela s'appelle Barbara, et Noëmi Waysfeld le déploie dans un album fervent, précis, précieux, quelque part où la voix trouble parce qu'elle semble autant écouter que chanter. On a découvert cette chanteuse explorant d'album en album la poésie yiddish, des chants de prisonniers du goulag soviétique à une inattendue promenade dans le patrimoine du fado portugais, puis s'aventurant sur le planisphère du tango avec l'Ensemble Contraste ou chez Franz Schubert avec le pianiste Guillaume de Chassy. " Je ne cesse d'interroger quelque chose qui est très ashkénaze : la question d'un exil ou d'une déchirure dont la musique serait une réparation, et le seul vecteur de communication avec les coeurs d'autres êtres humains, résume-t-elle. Barbara m'aide à préciser des contours que je ne parvenais pas à préciser auparavant. ". Pour aborder l'oeuvre de Barbara, elle mêle d'inépuisables classiques et des chansons plus rares, sans négliger le répertoire solaire d'une autrice et compositrice douée pour la jubilation et la sensualité. Pour ces quinze chansons, elle souhaite une sobriété vers laquelle convergent Fabien Cali et Débora Waldman, l'orchestre national Avignon-Provence épousant son souffle, tout comme le pianiste Guillaume de Chassy pour deux titres et Maxime Le Forestier venu joindre sa voix à la sienne dans La Dame brune.