0 avis
Une éducation libertine / Jean-Baptiste Del Amo
Livre
Edité par Gallimard. Paris , 2008
C'est un homme sans vertu, sans conscience. Un libertin, un impie. Il se moque de tout, n'a que faire des conventions, rit de la morale. Ses moeurs sont, dit-on. tout à fait inconvenantes, ses habitudes frivoles. ses inclinations pour les plaisirs n'ont pas de limites. Il convoite les deux sexes. On ne compte plus les mariages détruits par sa faute, pour le simple jeu de la séduction, l'excitation de la victoire. Il est impudique et grivois. vagabond et paillard. Sa réputation le précède. Les mères mettent en garde leurs filles. de peur qu'il ne les dévoie. Il est arrivé, on le soupçonne, que des dames se tuent pour lui. Après les avoir menées aux extases de l'amour. il les méprise soudain car seule la volupté l'attise. On chuchote qu'il aurait perverti des religieuses et précipité bien d'autres dames dans les ordres. Il détournerait les hommes de leurs épouses. même ceux qui jurent de n'être pas sensibles à ces plaisirs-là. Oh, je vous le dis, il faut s'en méfier comme du vice. Paris, 1760. Le jeune Gaspard laisse derrière lui Quimper pour la capitale. De l'agitation portuaire du fleuve aux raffinements des salons parisiens, il erre dans les bas-fonds et les bordels de Paris.
Autres documents dans la collection «Blanche»
- Type de document
- Livre
- Langues
- français
- Traduit de
- français
- Description physique
- 434 p.; 21 cm
- ISBN
- 978-2-07-011984-4
- Date de publication
- 2008
- Auteurs
- Del Amo, Jean-Baptiste
- Cote
- R DEL
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Romans
- Note
- Prix Laurent Bonelli - LIRE & Virgin Megastore 2008
Se procurer le document
Pour réserver un document connectez-vous à votre compte.
Musique audio - 2014 - Film of life / Tony Allen, batt. et chant.
Autre format
Issus de la même oeuvre
En savoir plus
Biographie

Ecouter l'album sur Deezer
Biographie

Tony Allen, né le 12 août 1940 à Lagos (Nigeria), a été l'un des pionniers de l'Afrobeat avec son maître et ami Fela Anikulapo-Kuti, dont il était le batteur et directeur artistique. Vers le milieu des années 60, les deux compères effectuent une tournée aux États-Unis. Le pays est bouleversé par le mouvement de revendications des afro-américains. Martin Luther King, Malcom X, les Black Panthers...les jeunes musiciens nigérians y font leur apprentissage politique, en grande partie grâce à leurs "sœurs". De cette prise de conscience naîtra un des courants fondamentaux de la musique africaine du XXe siècle : l'Afrobeat. Un groove irrésistible et des textes engagés, un mélange entre rythmes traditionnels et puissance électrique, une recette infaillible dont le creuset est le Nigeria. Mais très vite des dissensions apparaissent entre Tony et Fela, qui se radicalise politiquement et devient le champion du panafricanisme, le pourfendeur de la corruption et de l'exploitation du continent noir par les multinationales. Tony Allen préfère partir vers des champs musicaux plus expérimentaux. C'est ainsi qu'il se retrouve sur le label Comet Record, fondé par deux jeunes français proches de l'electro, et qu'on verra à ses côtés des musiciens tels que Docteur L, les frères Belmondo ou Ali Boulo Santo. En 2005, il revient aux sources avec un album très roots "Lagos no shaking" ("Lagos ne tremble pas") enregistré sur place au Nigéria sur le label Honest John records. Cette maison de disque vient d'être créée par un fou de musique africaine, par ailleurs super star de la pop anglaise : Damon Albarn, leader de Blur et de Gorillaz. Décidemment aventureux, Damon Albarn décide de former un super groupe en 2006. Le projet s'intitule The Good, the Bad and the Queen et comprend Damon Albarn, Tony Allen, Simon Tong (the Verve) ainsi que Paul Simonon, ancien bassiste des Clash. En 2008, il enregistre sa version de la chanson Where the Streets Have No Name du groupe rock U2 disponible sur l'album In The Name Of Love : Africa Celebrates U2, sorti en 2008. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.