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Of time and the city / Terence Davies, réal., scénario
Vidéo
Produit par Jour2fête , 2009
Terence Davies rend hommage à Liverpool, "sa" cité en quelque sorte perdue, sous forme d'un album filmique auquel il insuffle un chant d'amour non dénué d'amertume. Le montage d'images aux grains et aux couleurs diverses, la narration empruntée aux poètes, redonnent vie au Liverpool populaire d'autrefois ainsi qu'au royaume effrayant mais si absorbant de l'enfance. Sur ces images à la fois intimes et distantes, Davies plaque en voix off son propre commentaire autobiographique, narrant non seulement des bribes de sa vie mais exprimant aussi ses ressentis, qu'il met spontanément en relation avec les spécificités de la société britannique.
Sous-titres anglais pour sourds et malentendants ; Contient un making of (46'), la bande-annonce, la galerie photo, l'entretien avec Terence Davies par Grégory Valens..
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Un film qui redonne vie au liverpool populaire
L’anglais Terence Davies est un cinéaste plutôt rare sur les écrans mais ses œuvres ont un pouvoir d’émotion qui les rend inoubliables. Of Time and the City est son huitième film, réalisé huit ans après l’adaptation du roman d’Edith Wharton, Chez les heureux du monde. Dans son dernier film, il rend hommage à Liverpool, “sa” cité en quelque sorte perdue, sous forme d’un album filmique auquel il insuffle un chant d’amour non dénué d’amertume. Le montage d’images aux grains et aux couleurs diverses, la narration empruntée aux poètes, redonnent vie au Liverpool populaire d’autrefois ainsi qu’au royaume effrayant mais si absorbant de l’enfance. Sur ces images à la fois intimes et distantes, Davies plaque en voix off son propre commentaire autobiographique, narrant non seulement des bribes de sa vie, mais exprimant aussi ses ressentis, qu’il met spontanément en relation avec les spécificités de la société britannique. Le paysage intérieur s’inscrit dans le paysage collectif, la confidence autobiographique et le document entrent en résonance pour composer un poème étonnant, où s’accomplit un hommage aux vies oubliées des quartiers populaires.
Avis des bibliohécaires - Le 22 décembre 2014 à 10:07