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Un été sans les hommes / Siri Hustvedt
Livre
Edité par Actes sud. Arles , 2011
Lorsque, après trente ans de mariage, Boris prononce le tant redouté mot pause, Mia, poétesse en mal de reconnaissance, bascule dans la folie, le temps d'une fulgurante bouffée délirante qui lui vaut un torpide séjour en hôpital psychiatrique. Car cette pause recouvre une réalité douloureuse : elle s'incarne en la personne d'une jeune et fraîche neuroscientifique à la poitrine éloquente, collègue de Boris devenue sa maîtresse. Privée de la maîtrise des événements puisqu'elle subit l'infidélité de son mari et sa volonté de faire une pause, le coeur à vif, d'autant plus accablée que l'harmonie et l'amour avaient toujours régné dans leur couple, et incapable de rester un instant de plus dans un appartement imprégné de leur vie à deux, Mia quitte New York pour aller passer l'été dans son village natal du Minnesota profond, à deux pas de la maison de retraite où vit sa mère depuis la mort du père. Mia rejoint donc Bonden comme on part en convalescence. Cette coupure est l'occasion pour elle, au-delà du simple fait de s'éloigner de l'épicentre du tremblement de terre qui a ravagé sa vie, de se retrouver avec elle-même, de prendre le temps de la réflexion et, chose inattendue, d'aller de découverte en découverte. Ainsi fait-elle la connaissance de sa voisine, Lola, jeune mère de deux enfants fréquemment délaissée par un mari colérique et pour le moins instable, et lie avec elle une amitié sincère, née d'une solidarité féminine tacite et qui représente pour toutes deux autant d'occasions de dépasser leur peine, de rire et de se libérer. A un tournant de son existence, à la croisée des chemins, en observatrice attentive de tous les âges de la vie, Mia, nourrie de poésie et de philosophie, interroge son parcours de femme, pose un regard tantôt amusé tantôt amer sur son passé et se livre à une véritable introspection.
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- Type de document
- Livre
- Langues
- français
- Traduit de
- anglais
- Description physique
- 215 p.; 22 cm
- ISBN
- 978-2-7427-9722-6
- Date de publication
- 2011
- Collection
- Lettres anglo-américaines
- Série
- Lettres anglo-américaines
- Cote
- R HUS
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Romans
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Musique audio - 1989 - Band that would be king (The) / Half Japanese, ens. voc. & instr.
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Biographie

Half Japanese est un groupe de rock indépendant lo-fi formé par les frères Jad et David Fair entre 1975 et 1977. Tout comme The Shaggs, les frères Fair sont des musiciens autodidactes et profondément non conventionnels. Leur son cru et dur oscille entre naïveté d’amateur et expérimentation d’avant-garde. Leurs chansons étranges parlent de monstres et de surnaturel (influencés par les films de science-fiction), en plus de thèmes plus conventionnels. Ils disaient d’ailleurs que leurs chansons étaient des « chansons d’amour ou chansons monstrueuses ». On compte parmi les fans d’Half Japanese, Penn Jillette qui les aida à sortir certains de leurs albums sur son label 50 Skidillion Watts, puis plus tard Kurt Cobain qui les prit en première partie pour sa tournée de 1993. Avec le temps, David Fair devint moins impliqué, quittant au final le groupe pour se marier. Jad Fair convia alors d’autres musiciens qui contribuérent à former un son plus cohérent et plus organisé. Parmi ceux-ci des collaborateurs réguliers comme Mark Jickling et Don Fleming et des invités prestigieux comme Moe Tucker, Fred Frith ou John Zorn. Par ailleurs, Jad Fair a enregistré plusieurs albums avec Daniel Johnston. L’histoire et l’influence du groupe ont été relatées en 1993 dans le documentaire de Jeff Feuerzeig : Half Japanese: The Band That Would Be King. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.