Maloya : Ile de la Réunion / Firmin Viry, comp. & chant

Musique audio

Firmin Viry, comp. & chant ; Jean-Marie Porcher, enr.

Edité par Radio France , 1999

Expression noire issue de l’esclavage, le maloya anime tout un peuple. Firmin Viry lui a donné certaines de ses plus belles expressions. Le maloya, musique lontan (du temps « longtemps », du temps d’« avant »), a longtemps vécu caché dans les arrière-cours. Cette musique représente le côté profane du rite sacré qu’est le kabaré, le culte des ancêtres. À travers le maloya, véritable chronique du quotidien, s’expriment la vie, l’humour, les saisons, les fêtes, le travail et les soucis. C’est une manière de se dire, de se reconnaître : une façon d’affirmer que la misère n’est pas une vocation, de garder l’espérance intacte. Firmin Viry a fait l’apprentissage de son art en écoutant et observant jouer ses aînés. C’est à l’âge de vingt-trois ans qu’il rencontre Gustin Miza, un Mozambicain qui lui apprendra à fabriquer tous les instruments nécessaires au maloya : Le bobre, arc musical monocorde avec une calebasse ; le houleur (ou rouleur), percussion frappée à deux mains et faite d’un tonneau recouvert d’une peau de bœuf ; le piker, bambou frappé par des baguettes ; et le kayamb, grande boîte en hampes de fleur de canne à sucre et en bois léger, contenant des graines séchées de kaskavel (liane grimpante). C’est en 1959 que Firmin Viry se produira pour la première fois en public, au cinéma Rio à Saint-Denis. À cette époque, les décideurs politiques, appuyés par les forces de l’ordre, interdisaient le maloya, considéré comme dangereux, révolutionnaire. Le maloya sera à nouveau officiellement autorisé en 1981 et la cour de Firmin Viry, se transformera en « école », rendez-vous de la jeunesse en quête d’identité. Un peuple ne peut vivre sans sa culture, Oublier ses racines c’est nier l’existence de ses ancêtres. Ils nous ont laissé en héritage un beau trésor, (…) Mon rêve, mon souhait sont d’espérer Que ce rythme fasse toujours vibrer les cœurs Et que la génération future gardera à jamais en mémoire Le « Maloya ». Firmin Viry [http://editions.radiofrance.fr/]

Vérification des exemplaires disponibles ...

Ecouter les fichiers audio

1 -- Ti cri a moin Anin – Tu m'appelles Anin
2 -- Marie Moussassa
3 -- Dimanche, grand matin – Très tôt, dimanche
4 -- Attrape un lièvre
5 -- Le beau bouquet de la Marijolaine

Se procurer le document

Vérification des exemplaires disponibles ...

Suggestions

Du même auteur

Ti mardé / Firmin Viry, chant et kayamnb... [et al.] | Viry, Firmin. Interprète

Ti mardé / Firmin Viry, chant et kayamnb... [...

Viry, Firmin. Interprète | Musique audio | Label Bleu | 1999

Chargement des enrichissements...