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Rejoice / Tony Allen, batt, perc., voix
Musique audio
Edité par World Circuit , 2020
Tony Allen et Hugh Masekela se sont rencontrés pour la première fois dans les années 70 et ont évoqué pendant des décennies l'idée de faire un album ensemble. C'est le producteur Nick Gold qui a enregistré leur collaboration lorsque l'occasion s'est présentée en 2010. Les sessions inachevées, constituées de toutes les compositions originales du couple, sont restées archivées jusqu'à la mort de Masekela en 2018. Avec la bénédiction et la participation de la succession de Hugh, Tony Allen et Nick Gold ont déterré les bandes originales et ont terminé l'enregistrement de l'album à l'été 2019 dans le même studio londonien où les sessions originales avaient eu lieu. Allen et Masekela sont accompagnés sur le disque par une génération de musiciens de jazz très respectée, dont Tom Herbert (Acoustic Ladyland / The Invisible), Joe Armon-Jones (Ezra Collective), Mutale Chashi (Kokoroko) et Steve Williamson.
- Type de document
- Disque compact
- Langues
- anglais
- Description physique
- 1 disque(s) compact(s); 12 cm
- Date de publication
- 2020
- Auteurs
- Allen, Tony. Interprète
- Masekela, Hugh. Interprète
Williamson, Steve. Interprète
Wright , Lewis. Interprète
Joe Armon-Jones. Interprète
Galvin, Eliott. Interprète
Herbert, Tom - bassiste, contrebassiste. Interprète
Chashi, Mutale. Interprète
Babalola, Lekan. Interprète
- Cote
- 0 15.7 ALL
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Musiques traditionnelles nationales
- Genre musical
- Afrobeat Jazz métissé
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Biographie

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Biographie

Tony Allen, né le 12 août 1940 à Lagos (Nigeria), a été l'un des pionniers de l'Afrobeat avec son maître et ami Fela Anikulapo-Kuti, dont il était le batteur et directeur artistique. Vers le milieu des années 60, les deux compères effectuent une tournée aux États-Unis. Le pays est bouleversé par le mouvement de revendications des afro-américains. Martin Luther King, Malcom X, les Black Panthers...les jeunes musiciens nigérians y font leur apprentissage politique, en grande partie grâce à leurs "sœurs". De cette prise de conscience naîtra un des courants fondamentaux de la musique africaine du XXe siècle : l'Afrobeat. Un groove irrésistible et des textes engagés, un mélange entre rythmes traditionnels et puissance électrique, une recette infaillible dont le creuset est le Nigeria. Mais très vite des dissensions apparaissent entre Tony et Fela, qui se radicalise politiquement et devient le champion du panafricanisme, le pourfendeur de la corruption et de l'exploitation du continent noir par les multinationales. Tony Allen préfère partir vers des champs musicaux plus expérimentaux. C'est ainsi qu'il se retrouve sur le label Comet Record, fondé par deux jeunes français proches de l'electro, et qu'on verra à ses côtés des musiciens tels que Docteur L, les frères Belmondo ou Ali Boulo Santo. En 2005, il revient aux sources avec un album très roots "Lagos no shaking" ("Lagos ne tremble pas") enregistré sur place au Nigéria sur le label Honest John records. Cette maison de disque vient d'être créée par un fou de musique africaine, par ailleurs super star de la pop anglaise : Damon Albarn, leader de Blur et de Gorillaz. Décidemment aventureux, Damon Albarn décide de former un super groupe en 2006. Le projet s'intitule The Good, the Bad and the Queen et comprend Damon Albarn, Tony Allen, Simon Tong (the Verve) ainsi que Paul Simonon, ancien bassiste des Clash. En 2008, il enregistre sa version de la chanson Where the Streets Have No Name du groupe rock U2 disponible sur l'album In The Name Of Love : Africa Celebrates U2, sorti en 2008. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.