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Le Spirou de Christian Durieux : Pacific Palace / Christian Durieux
Livre
Edité par Dupuis. Marcinelle , 2021
Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique. Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux. Alors que Fantasio ne rate pas une occasion de provoquer l'entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l'étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux.
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- Type de document
- Livre
- Langues
- français
- Description physique
- 80 p. : ill.; 32 cm
- ISBN
- 979-10-347-3269-2
- Date de publication
- 2021
- Série
- Spirou et Fantasio
- Cote
- BD SPI
- Fonds
- Adulte ; Jeunesse
- Public
- Susceptible d'intéresser les adolescents
- Classification
- Bandes dessinées
- Sélection
- Coup de coeur Février 2021
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Musique audio - 1989 - Solo piano / Philip Glass, comp., p
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Biographie

Philip Glass est issu d'une famille juive émigrée de Lituanie. À 19 ans, il obtient sa licence à l'Université de Chicago avec une double spécialisation en mathématiques et en philosophie. Il entre ensuite à la Juilliard School de New York où il suit les enseignements de Darius Milhaud. Il part étudier à Paris, de 1963 à 1965, avec Nadia Boulanger qui lui enseigne au conservatoire américain de Fontainebleau l'analyse des compositions de Johann Sebastian Bach (Le Clavier bien tempéré), Wolfgang Amadeus Mozart (les Concertos pour pianos), et Ludwig van Beethoven. Glass découvre également la musique sérielle de Pierre Boulez, mais il affirmera plus tard qu'elle ne lui donnait « aucune excitation ». En revanche, cette époque à Paris est pour lui la découverte du théâtre de Jean-Louis Barrault à l'Odéon et de la nouvelle vague française au cinéma avec les films de Jean-Luc Godard et François Truffaut. À Paris, il travaille sur la transcription de musiques de Ravi Shankar qu'il côtoie pour la composition de la musique du film Chappaqua. L'année suivante, en 1966, il découvre l'Inde, et entre en contact avec les réfugiés tibétains dans le nord du pays ; il rencontrera le Dalaï Lama en 1972. Cette période de travail avec Ravi Shankar l'aide à acquérir un style personnel, marqué par les processus graduels et répétitifs. De retour à New York, il reprend contact avec ses anciens camarades de la Juilliard School comme Steve Reich, qui commence alors ses créations minimalistes dans les galeries et les lieux alternatifs de Chelsea. Il crée dans les années 1970 le Philip Glass Ensemble. Au début des années 1980, Glass produit le groupe de musique new-wave Polyrock. Il a notamment collaboré avec différents quatuors, dont le Kronos Quartet pour créer une nouvelle bande originale au film Dracula. Il a été nommé aux Oscars et aux Golden Globes dans la catégorie « meilleure musique », respectivement pour les films The Truman Show et The Hours. Sur le plan personnel, Philip Glass se décrit comme un « Juif-Taoiste-Hindou-Toltèque-Bouddhiste », et un grand défenseur de la cause du Tibet. En 1987, il a co-fondé la Tibet House avec le professeur Robert Thurman de l'Université Columbia et l'acteur Richard Gere. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.
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Avis
Avis des lecteurs
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Spirou vu par Durieux
Étonnant, poétique, drôle, très absurde et avec un côté froid (dessin, mise en pages, couleurs) qui colle parfaitement au récit. Le traitement du lieu, immense, intemporel et vide fait écho à "À la recherche de Peter Pan" de Cosey (pour le village) et aux "Cités obscures" de Schuitten et Peters (pour les cités abandonnées), tout en faisant un scénario qui est quasiment une variation d'un autre album de Spirou ("Le journal d'un ingénu" d'Émile Bravo). Un album qui s'éloigne des codes de Franquin mais qui reste un très beau livre.
KRILL - Le 18 août 2021 à 16:18