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Parenthèse : B.O.F. / Stupeflip, comp., chant
Musique audio
Edité par Dragon Accel , 2023
Julien Barthélémy est toujours plein de ressources : entre prod, EP et album, l’artiste a composé en 2013 une série de morceaux destinés à habiller le premier long métrage éponyme de Bernard Tanguy. Peu de temps après, le film Parenthèse sortait et voilà que Julien Barthélémy se retrouve sur le générique avec sa première BO à son actif. Comme quoi, entre « The hypnoflip invasion » et « Stup virus », Julien Barthélémy avait mis les bouchées doubles côté créa !
Plusieurs projets après, nous voilà en septembre 2023 et « Parenthèse », la bande originale, sort officiellement et elle devient surtout accessible au grand public. Cette sortie n’est pas anodine puisque pendant 1 mois, pour les 10 ans du tournage, le film Parenthèse est disponible gratuitement sur YouTube. Jusqu’à présent, il fallait faire partie de celles et ceux qui avaient vu le film pour profiter des embardées musicales de Julien Barthélémy. 10 ans plus tard, les quelques 11 pistes proposées initialement à Bernard Tanguy sont réunies sur la même galette tandis que ce dernier en avait finalement conservé que 8.
Forcément, le format est particulier : derrière ces 11 pistes se dissimulent 24 petites minutes de musique, « compo courte oblige » pour les albums de bande originale. Toutefois, cette BO se décompose de deux grands ensembles : 5 titres avoisinant ou dépassant les 3 minutes (durée moyenne habituelle d’une piste) ainsi que 6 autres pistes davantage taillées pour les BO (entre 0’45 et 2’11 minutes).
C’est forcément les pistes au format plus « standard » qui nous intéressent en premier lieu. D’abord, l’Opening donne le ton en ouvrant l’album en écartant tout doute possible : le son est dark, les claviers raisonnent, la griffe de Stupeflip se reconnait dès la 30ème seconde même si on s’est laissé bercer par ce démarrage guilleret qui nous surprend ! Ensuite, Don’t want to cry anymore poursuit cette (re)descente vers des sons dignes d’un Pop Hip nostalgique, type eigties, avec un chant martelé en anglais, qui arrive toutefois à prendre ses marques dans cet univers remodelé par Julien Barthélémy. Il s’agit d’ailleurs de la seule véritable compo chantée dans cette BO.