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Une journée / Texte de Sara Villius, illustrations de Mari Kanstad Johnsen
Livre
Edité par Cambourakis. Paris , 2024
Le petit enfant apprend à quitter provisoirement son parent juste le temps de la journée. Il n'a pas encore les mots pour raconter. Les livres peuvent lui fournir des images qui parlent à sa place pour raconter le jour qui vient de se dérouler : croquer une pomme, ramasser des feuilles, jouer avec l'une, se bagarrer avec l'autre, mettre de la peinture partout, changer le haut, changer la couche, le jeu du ballon, du repas, du gros dodo, et jouer encore, ranger chaque fois... et puis retrouver les bras de papa, de maman. Quand on passe la journée loin l'un de l'autre, c'est bon de se la raconter. Mais quand on est si petit et qu'on n'a pas encore les mots, ou si peu, comment faire ? Voilà un album suédois pour dire avec des images les paroles impossibles. Un livre important sur le quotidien des bébés séparés le temps de la journée de leur adulte (M)
- Type de document
- Livre
- Langues
- français
- Traduit de
- suédois
- Description physique
- n. p.; 21 x 27 cm
- ISBN
- 978-2-36624-906-4
- Date de publication
- 2024
- Cote
- A KAN * ; A JOH *
- Fonds
- Jeunesse
- Classification
- Albums
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Livre - 2022 - La petite soeur est un diplodocus / Texte et illustrations d' Aurore Petit
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Biographie

En bon psycho, Fantazio trimballait déjà une contrebasse sur son dos. On le trouvait pas assez précis, on le charriait, lui il s'en foutait. Pour la peine, il a joué tout seul, jour après jour, mois après mois, de squats en rades. Il était devenu ce type capable de faire danser les gens pendant trois plombes, aussi bien tout seul qu'entouré d'une douzaine d'acolytes. Au début on a un peu renaudé, ce mec là ne respectait aucun des dogmes rock'n rolliens en vigueur, il se sapait n'importe comment, il pouvait jouer avec des jazzeux, même des noirs parfois, devant un parterre de chevelus, voilà qui n'était pas orthodoxe. Entre ses tirades hautement déconnatoires et ses improvisations à la limite de l'expérimental, il était le plus capable «d'établir les conditions matérielles d'une disponibilité partagée à la joie» créant ainsi une communauté aussi tangible qu'éphémère. Il y a trois, quatre ans Fantazio, Frank Williams, Bud et tout le Gang avaient sorti un joli disque, bien intéressant , même s'il ne parvenait pas toujours à restituer la folie de leurs concerts. Ils viennent d'en bricoler un nouveau qui fleure bon le tonfa dans ta gueule et la terrorisation démocratique dans ton esprit. Un disque pour twister gaiement dans l'air du temps, qui raconte l'indicible, la séparation grandissante entre les êtres voulue par la grosse vieille machine molle, qui hurle la désolation de notre temps et le refus de celle-ci. Fantazio aurait été un peu plus gentil, il partagerait l'affiche des grands festivals avec Sensemilia et nous on pourrait s'acheter de chouettes tee-shirts. A une époque ou il est de bon ton de chier une musique savamment métissée, vétu de guenilles bien repassées, Fantazio n'en fait qu'à sa tête. Dans ses concerts c'est le bordel, ça grouille ça vit, les gens suent, rigolent ensemble et deviennent amis. Mais des amis, c'est dangereux, ça discute et ensuite ça veut habiter ensemble les grands deserts sans bancs éclairés au néon. Fantazio fabrique des amis, on se demande ce qu'attendent les brigades antiterroristes. Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.