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Naldjorlak : pour Charles Curtis / Eliane Radigue, comp.
Musique audio
Edité par Shiiin , 2008
"Naldjorlak, nom composé qui emprunte à la langue tibétaine la double notion spirituelle d'Union et de Respect, est le titre qu'a choisi Eliane Radigue pour sa première oeuvre conçue pour un instrument aux sonorités naturelles tel que le violoncelle (...) instrument qui compte parmi les plus employés dans la musique classique occidentale. Le concept qui assure la réussite expressive de cette oeuvre réside essentiellement dans la façon dont Charles Curtis a accordé les quatre cordes de son violoncelle à la résonance fondamentale de l'instrument lui-même. Un "son" instable, générateur de battements, dont les variations internes de hauteur n'évoluent cependant que dans des limites très restreintes (...). Naldjorlak est un voyage dans le temps et dans l'espace à l'intérieur même des résonances de tous les éléments qui constituent le violoncelle." Daniel Caux
- Type de document
- Disque compact
- Description physique
- 1 disque(s) compact(s); 12 cm. 1 poster
- Date de publication
- 2008
- Cote
- 3 RAD 11.43
- Fonds
- Adulte
- Classification
- Classique et contemporain
- Note
- Enr. Chapelle Notre-Dame de Bon-Secours, Paris, 18/09/2006
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Musique audio - 1990 - Cure (The) : Bemsha swing / Keith Jarrett, p & dir. Gary Peacock, cb
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Biographie

Eliane Radigue, née le 24 janvier 1932, est une compositrice française de musique électronique dont l'œuvre, commencée au début des années 1970, a été presque entièrement élaborée sur un simple synthétiseur, le système modulaire ARP 2500. Elle naît et grandit à Paris dans une famille de petits commercants aux halles, puis se marie avec l'artiste peintre Arman avec qui elle vit et élève leur trois enfants à Nice jusqu'en 1967, puis à Paris. Elle connaissait le piano et s'était déjà essayée à la composition lorsqu'elle entend pour la première fois, à la radio, un morceau d'un des pères de la musique concrète, Pierre Schaeffer. Peu après, dans les années 1950, elle fait sa rencontre, devient l'une de ses élèves et travaille de façon périodique au Studio d'Essai lors de séjours à Paris. Au cours des années 1960, elle est assistante de Pierre Henry, période où elle crée certains des sons qui apparaissent dans son œuvre. Comme son travail gagnait en maturité, Schaeffer et Henry estimèrent que son usage particulier du micro, avec de longues boucles de larsen enregistrées, s'éloignait de leurs idéaux, mais sa pratique singulière restait toutefois encore apparentée à leurs méthodes. En 1970, elle crée à l'Université de New York, dans un studio qu'elle partage avec Laurie Spiegel, sa première musique uniquement basée sur l'usage du synthétiseur, un modèle Buchla installé par Morton Subotnick. Son but était alors de créer un déroulement de son lent et déterminé, à la fois proche des compositeurs minimalistes de New York et de ses anciens alliés de la musique concrète française. Après avoir présenté le premier de ses Adnos en 1974 au Mills College, sur invitation de Terry Riley, un groupe d'étudiants français visiteurs remarque le lien profond entre sa musique et la méditation, et lui suggère de s'intéresser au bouddhisme tibétain, ce qui était relativement nouveau pour elle. Après de plus amples recherches sur le bouddhisme tibétain, elle se convertit rapidement et consacre les trois années suivantes à sa pratique auprès du gourou Pawo Rinpoche, qui la renvoie ensuite à ses travaux sur la musique. Elle revient à la composition, reprenant les mêmes méthodes et poursuivant les mêmes buts qu'auparavant, elle termine Adnos II en 1979 et Adnos III en 1980. Puis vint la série d'oeuvres consacrée à Milarepa grand yogi tibetain célébré pour les Mille Chants qui constituent la base de ses enseignements. Ce sont les Songs of Milarepa suivis de Jetsun Mila évoquant la vie de ce grand maître, oeuvres soutenues par une "bourse à la création", commande des services culturels Français. A la fin des années 1980 début des années 1990, elle se dédie à une œuvre singulière, peut-être son chef-d'œuvre, d'une durée de trois heures, la Trilogie de la Mort, dont la première partie Kyema Intermediate State suit le parcours du continuum des six états de conscience. Une oeuvre influencée par le Livre des morts tibétain, par sa pratique de la méditation et par la mort de Pawo Rinpoche et celle de son fils Yves Arman. Le premier volume de la trilogie, Kyema, est son premier enregistrement publié ; il sort sur le label XI de Phill Niblock. En 2000 est née à Paris sa dernière pièce électronique l'Ile Re-sonante qui a reçu en 2006 le Golden Nica au Festival Ars Electronica à Linz. En 2001, à la demande du contrebassiste et compositeur électronique Kasper T. Toeplitz, est créée sa première oeuvre instrumentale Elemental II, oeuvre reprise avec le groupe d'improvisation sur laptop The Lappetites qu'elle rejoint. Elle participe à leur premier album Before the Libretto sur le label Quecksilber en 2005. Depuis 2004 elle se consacre à des oeuvres pour instrument purement acoustique. D'abord avec le violoncelliste américain Charles Curtis est créée à New York en Décembre 2005, la pièce Naldjorlak, jouée depuis en 25 concerts à travers l'Europe et les Etats-Unis. Puis Naldjorlak II pour les deux cor de basset Carole Robinson et Bruno Martinez, créée en Septembre 2007 au festival d'Aarau (Suisse). Les trois musiciens travaillent actuellement avec Eliane Radigue au trio Naldjorlak III Read more on Last.fm. User-contributed text is available under the Creative Commons By-SA License; additional terms may apply.